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Vi(h)vre ! Histoire d’une lutte


Au cœur de Bruxelles, dans l’exceptionnel enceinte de la Bourse de Bruxelles, j’ai eu l’occasion d’imaginer, de créer et de mettre en place une exposition rétrospective sur les 40 ans de luttes contre le VIH/sida en Belgique et dans le monde. L’exposition était composée d’une ligne du temps géante, d’une série de 14 portraits-photos, d’archives médiatiques sur l’histoire de l’épidémie, d’une collection d’objets emblématiques des luttes, ainsi qu’un coin cinéma où étaient diffusés les 14 interviews des courageuses personnes ayant témoignés. Elle s’est déroulée du 18 novembre 2024 au 8 décembre 2024.

Vi(h)vre ! Histoire d’une lutte – Co-création Plateforme Prévention Sida et Yannick Renuart

En collaboration avec la Plateforme Prévention Sida, nous avons mis en place une scénographie adaptée au bâtiment de la Bourse et ses environs, en parallèle des Plaisirs d’Hiver 2024 de Bruxelles.

14 portraits-photo

Cette la série exclusive de 14 portraits a été réalisée en parallèle des interviews de ces personnes ayant activement participé aux luttes contre le VIH/sida (médecins, infirmières, assistante médicale, personnes vivant avec le VIH, militants), en collaboration avec Doggy Bag Films.

Pour une raison de droits d’image, l’entièreté de la série ne peut être affichée.

Démarche artistique des portraits-photos

À travers cette série de portraits-photos, j’ai souhaitais transmettre la passion de vivre et la détermination de ces personnes qui ont lutté et luttent encore pour leur vie. Ainsi que de mettre en lumière toutes les autres personnes qui se battent au quotidien pour faire reculer les préjugés sur le VIH/sida. 

Il était important pour moi d’offrir une autre vision de cette épidémie. C’est pourquoi il me semblait nécessaire de sortir du cadre du reportage-photo dramatique, du noir et blanc, du poid et de l’image qui accompagne le VIH. Et ensuite d’ajouter le chaos et la joie des confettis, semblables à une vie bien remplie. 

Une fois le cadre changé et les couleurs revenues, il ne restait plus qu’à souligner ce qui a toujours été là : un sourire, un regard, la détermination ou encore le soutien, en passant de l’ombre du reportage-photo classique vers la lumière d’un portrait individuel. Il ne restait plus qu’à offrir le devant de la scène aux personnes plutôt qu’au virus.  

De cette expérience, j’en tire de magnifiques rencontres : des personnes courageuses et enthousiastes. Pourtant, ils ne sont que peu nombreux à oser annoncer leur séropositivité, de crainte de rejets et de discriminations. Cette injustice, vieille de plusieurs décennies, ne peut plus continuer : ensemble, mettons fin à la discrimination.